Les normes européennes en matière de respect de l'environnement des carburants sont de plus en plus strictes. Si notre pays les suit aveuglément, cela pourrait conduire à un désastre économique. Quelle essence le gouvernement interdira-t-il la prochaine fois?
Les tentatives pour se conformer aux réglementations environnementales de l'Union européenne n'ont pas toujours des conséquences positives. L'interdiction de la production et de la vente de marques d'essence moins respectueuses de l'environnement entraîne une réduction des émissions atmosphériques. Mais qu'arrive-t-il à l'économie du pays?
Normes européennes
En Europe, il y a un mouvement très fort pour le respect de l'environnement, on passe donc progressivement d'une essence « sale » à une essence plus propre. Tout d'abord, la CEE a introduit la norme Euro-1, puis Euro-2, Euro-3, Euro-4, Euro-5 et Euro-6. Avec l'introduction de chaque nouvel "Euro", les exigences concernant la teneur en monoxyde de carbone, hydrocarbures et oxydes d'azote dans les gaz d'échappement sont devenues de plus en plus strictes. Si pour Euro-1 la teneur en CO dans les gaz d'échappement était limitée à 2,72 grammes par kilomètre, alors, conformément à la norme Euro-6, la teneur en CO dans les gaz d'échappement ne devrait plus dépasser 0,5 gramme par kilomètre.
crise du carburant de 2011
En 2011, la Russie a déjà introduit une interdiction de l'essence AI-80. Cela était dû au fait que la production et l'utilisation de carburants à faible indice d'octane ne répondaient pas aux exigences de l'Union européenne. L'essence AI-80 a un indice d'octane ne dépassant pas 80, tandis que l'indice d'octane de la plupart des types d'essence de haute qualité dépasse 95. Plus l'indice d'octane est bas, plus l'essence a tendance à exploser dans le cylindre du moteur, ce qui réduit la puissance du moteur et accélère son usure.
L'interdiction de circulation de l'essence à faible indice d'octane en 2011 a déclenché une crise du carburant. Dans certaines régions russes, les stations-service ont commencé à fermer en raison d'une pénurie d'essence. Dans les stations-service, qui continuaient de fonctionner, l'essence était vendue en quantités strictement limitées (jusqu'à 20 litres) ou par cartes. La crise des carburants n'a été éliminée que grâce à la levée de l'interdiction de produire et de vendre de l'essence Euro-2. Dans le même temps, le gouvernement a décidé de reporter l'introduction de la norme Euro-4.
Quelle essence sera interdite ?
Quelle essence pourra être interdite à l'avenir ? Cette question est facile à répondre si vous lisez les réglementations des normes Euro-4, Euro-5 et Euro-6. La liste noire de l'UE comprend toute essence à faible indice d'octane qui, lorsqu'elle est brûlée, émet des quantités importantes de substances nocives (monoxyde de carbone, oxyde d'azote et hydrocarbures imbrûlés). Notre gouvernement suivra-t-il aveuglément les réglementations techniques européennes ou réalisera-t-il que le bien-être des personnes et une économie développée sont plus importants que l'écologie ?
